Société d’histoire et d’archéologie de Mashteuiatsh
Notre mission
Depuis 1977, la Société d’histoire et d’archéologie de Mashteuiatsh a pour mission de sauvegarder le patrimoine culturel des Pekuakamiulnuatsh, d’en favoriser le développement, la promotion et la transmission aux générations futures, par le biais de ses activités et de ses institutions. La SHAM contribue au développement culturel et touristique de son milieu grâce à l’établissement de partenariats et de collaborations durables.
Cette mission se trouve au cœur de l’ensemble des actions de la Société et se reflète de différentes façons par le biais des mandats associés à chacune de ses institutions. La mise en œuvre de sa mission se réalise par la complémentarité et la complicité des actions culturelles et touristiques entre ces institutions.
La Société compte trois (3) institutions qui participent et contribuent, selon leur contexte (collaborateurs, clientèles et financement), à l’atteinte de sa mission :
- Le Musée amérindien de Mashteuiatsh a pour mandat d’assurer la gestion et la mise en valeur du patrimoine culturel, incluant les collections des Pekuakamiulnuatsh et de le rendre accessible
grâce à une programmation d’activités éducatives, culturelles et touristiques.
- Le Centre de documentation et d’archives a pour mandat d’acquérir, conserver et mettre en valeur les collections d’artéfacts, de documents d’archives, de livres et d’iconographies, qui touchent l’histoire des Pekuakamiulnuatsh et des Premières Nations dans une approche globale où les thèmes de l’archéologie, l’histoire, la culture et les arts sont en relation.
- La Fondation de l’héritage culturel autochtone a pour mandat de réaliser des activités de levée de fonds et de mettre en place des moyens pour solliciter, recueillir et administrer des donations, contributions, souscriptions ou autres formes de subventions pour le bénéfice des projets et des activités de la SHAM.
Notre histoire
La Société d’histoire et d’archéologie est née d’un désir des Pekuakamiulnuatsh – Montagnais du Lac-Saint-Jean à l’époque – de conserver et de promouvoir leur culture. Le contexte socio-politique de la fin des années 60 a mené les membres de la bande à un éveil culturel qui marqua les premiers pas d’un long processus vers le développement du tourisme, de l’affirmation culturelle et de l’auto-détermination des Pekuakamiulnuatsh.
Dans ce contexte, un comité de bénévoles actifs a décidé de créer la Société d’histoire et d’archéologie de Pointe-Bleue, corporation qui veillera à la conservation et à la transmission culturelle et qui gérera le futur Musée amérindien
de Pointe-Bleue. Localisée dans l’ancien presbytère du village acheté par le Conseil de Bande, la Société s’incorpore à l’été 1976 et le Musée amérindien ouvre officiellement ses portes l’été suivant.
Dès l’ouverture du Musée, l’engouement de la population pour l’institution culturelle se fait sentir, ce qui contribue grandement à son évolution. Dès ce moment, les membres de la Société et la direction générale du Musée identifient de nouveaux besoins à combler. Peu après, soit en 1978, la Société réussi à obtenir une aide financière issue d’une entente Canada-Québec pour la relocalisation du Musée amérindien.
Le Musée est inauguré à son emplacement actuel le 2 juillet 1983. Il passe alors de Musée de troisième à deuxième catégorie. La relocalisation contribue également à l’augmentation des collections et à l’augmentation de la notoriété du Musée au niveau régional, mais même national. En effet, en 1985 la Direction générale des arts du gouvernement du Québec classe le Musée amérindien de Pointe-Bleue comme deuxième musée en importance parmi tous ceux du Québec. À cette époque, le Musée porté par une équipe dynamique et passionnée reçoit près de 15,000 visiteurs à chaque année. En 1998, le musée est agrandi pour la 1ere fois, permettant ainsi l’augmentation du nombre d’expositions présentées en même temps.